Petite présentation du volley-ball

Au-delà du troisième gradin, si vous ne possédez pas de longue vue, vous ne la verrez jamais. Et tentez de comprendre, après la décision de l'arbitre ! Et la touche de balle, je ne vous dit que ça ! Collé, doublé, accompagné et j'en passe. Pour celui dont le seul contact avec le volley s'est passé par un bel après-midi de juillet, après le repas, sur le sable chaud et mou d'une plage, et d'un terrain non tracé, avec une ficelle pour tout filet, le tout balayé par un vent insidieux et agaçant, voilà qui est bien ésotérique et coupe les cheveux en quatre. Au foot, tout est simple: la balle doit aller au fond des du but, point à la ligne. Et chacun de comprendre qu'il est interdit de balancer son pied et ses crampons dans le visage de l'adversaire. C'est facile à comprendre.
Mais votre volley...
Vous en voulez encore du négatif ? En voilà
Il s'agit sans doute du plus important: le volley est complètement antinaturel.
Qu'est ce qui est naturel ? De taper dans une boite de conserve avec le pied. Et si on doit jouer avec les mains, le plus simple est d'attraper le ballon.
Mais au volley ! Pas le droit de l'attraper ! Juste une touche, et hop, il doit être reparti. Et pas n'importe comment, ni n'importe où ! Alors imaginez un gamin dans une cour d'école, un matin de janvier. Le voilà avec onze copains sur un tout petit terrains. Lui, il avait envie de courir, de s'essouffler, de se fatiguer. Et là, que lui arrive-t-il ? Après un long moment où il a vu le ballon voltiger autours de lui sans qu'il puisse intervenir, le voilà frigorifié, qui soudain se retrouve avec le ballon sur la figure, sans savoir quoi en faire. De quoi décourager et l'envoyer rapidement vers le basket ou le foot. Là, il ne jouera pas mieux, mais au moins il s'en donnera a coeur joie.

Et soudain, en 1986, l'énorme coup de projecteur. Des millions de personnes découvrent soudain que le volley de haut niveau diffère sensiblement du plongeon rigolard de la