Intro à la préparation mentale dans le football
(Les bases de la performance, le rôle du préparateur mental et sa boîte à outils) Selon Luis Fernandez, licencié en psychologie et spécialiste en sophrologie, actif dans l’accompagnement d’athlètes, fondateur des Editions Savoir Gagner qui publient « Les carnets de l’entraîneur », il faut réunir trois conditions pour réaliser une performance sportive, à savoir être : • Bon sur le terrain : • Clair dans sa tête : Monde objectif – rôle de l’entraîneur.

• Sain dans son corps : Monde biologique - rôle du préparateur physique, médecin, kiné. Monde subjectif – rôle du préparateur mental, du psychologue.

Ce monde subjectif peut être synthétisé à l’extrême, pour devenir des plus complexes, comme en atteste l’abondante littérature spécialisée existante. La FIFA, dans son fascicule traitant des composantes du football, chapitre 7, aspects psychologiques (pages 1 à 5) met en évidence les attitudes mentales qui peuvent être améliorées et précise que « comme les autres composantes de la performance (technique, tactique, athlétique), l’aspect psychologique peut être développé et consolidé aussi bien sur le terrain que par un travail mental spécifique ». Il précise encore que « le but de l’entraînement mental vise à améliorer les attitudes mentales d’une part et, d’autre part, à favoriser l’amélioration des composantes de performance par le biais de techniques utilisant les caractéristiques et les ressources de notre cerveau ». Ce résumé du manuel FIFA, complet dans ses énumérations, mais qui reste extrêmement superficiel, contient en effet seulement trois pages sur l’entraînement des attitudes mentales. Or, des heures pour ne pas dire des mois voire des années de formation sont nécessaires pour acquérir des méthodes qui peuvent être utilisées dans la préparation mentale des joueurs. Voilà qui résume assez bien la problématique. Comme peu de préparateurs mentaux sont engagés dans les secteurs de formation, ce « Monde