Chapitre 1 : Connaître c’est d’abord se connaître

Connaître c’est d’abord se connaître.
Nous percevons la société à partir de notre propre expérience et de nos propres valeurs. Ce que nous pensons être des analyses objectives est marqué par nos jugements subjectifs.

PARTIE 1 : Recherche de référence : Richard HOGGART, La culture du pauvre

* A. Expérience vécue et démarche scientifique.

Introduction :
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La recherche prise comme exemple est celle de Richard Hoggart qui est « the uses of literacy » en 1957. En Angleterre, à cette période, l’éducation scolaire devient généralisée, et donc toute une industrie se développe pour ceux qui ont appris « à lire et à écrire ». La TV apparait aussi et devient plus répandue pour le mariage de la reine d’Angleterre. La presse savante a vu ces transformations d’un mauvais œil, car beaucoup de valeurs sont abaissées, à cause des tabloïds. Cette culture populaire est devenue totalement appauvrie du fait que les gens savent lire et écrire. Hoggart est né dans les quartiers ouvriers du Nord de l’Angleterre.

Thème de recherche :
L’ouvrage de HOGGART** « La culture du pauvre » est le résultat du travail de toute une vie.
Il vient de ce milieu également. Il combine donc une expérience directe de cette culture ouvrière et le recul de celui qui a vécu un autre monde où il a appris les principes de la démarche scientifique. Il a souhaité écrire un livre solide sur le plan scientifique mais accessible au grand public.
Il procède à une étude sur le style de vie des classes populaires en Angleterre., cette classe a été scolarisée et a donc acquis la capacité de lire journaux, magazines et livres, ainsi que les informations à la télévision et à la radio.

Point de vue de Hoggart (extraits de son livre) :
L’observateur en sciences sociales peut, aussi bien que les observateurs bourgeois, être sujet aux illusions de perspective. Je me sens à la fois proche et