Inégalités scolaires
Dès 1964, avec Passeron, il montrait dans « Les héritiers », les inégalités des chance d'accéder à l'enseignement supérieur pour les fils de cadre et les fils d'ouvrier.
En 1970, dans « La reproduction » , il insiste à nouveau sur les inégalités de chance, de réussite sociale, et dénonce même une tendance à la « reproduction » des catégories sociales.
Cette tendance à la reproduction s'explique par la différence de dotation en capital entre dominants et dominés : {text:list-item} {text:list-item} De plus, pour Bourdieu, l'école est au centre de cette reproduction : elle n'est pas neutre. C'est elle qui favorise cette reproduction des inégalités. En effet, l'école véhicule la culture dominante, si bien que les enfants de dominants s'adaptent facilement au système scolaire alors que les enfants de dominés connaissent des problèmes d'acculturation (difficultés pour assimiler une autre culture).
Finalement, on retrouve chez Bourdieu, une explication holiste des inégalités scolaires, puisqu'il les explique par un autre fait social : les inégalités sociales .
Donc, pour Bourdieu, tant que l'école traitera de la même manière des enfants aux atouts différents, elle ne fera que reproduire les inégalités sociales. RAYMOND {text:bookmark} BOUDON. (1934) C'est un sociologue français, qui, à l'opposé de Bourdieu, s'inscrit plutôt dans le courant de l'individualisme méthodologique (les faits sociaux s'expliquent non pas par d'autres faits sociaux mais par l'ensemble des actions des individus).Il fait donc une large place aux actions des individus, à leurs stratégies dans ses analyses (s'inspirant ainsi de