jules cesar
« Mange ta soupe ou tu seras privé(e) de dessert ! » Que la première (le premier) qui n’a jamais entendu (ou asséné) cette phrase à un enfant qui fait la soupe à la grimace devant son assiette fumante lève la main ! Mais ça, semble-t-il, c’était avant ; car aujourd’hui, les soupes rencontrent un vif succès auprès des grands et des petits.
Les soupes, c’est d’abord une question de texture. On peut appeler soupe ou potage à peu près tout ce qui se sert à la louche dans un bol ou une assiette creuse. Le velouté, lui, a une texture plus douce et plus dense obtenue grâce à un bon mixage et à la petite touche de crème fraîche incorporée à la fin de la préparation.
Les soupes, c’est aussi une question de saison. Désormais, on en consomme à tout moment de l’année, chaudes ou froides : radis, petits pois, asperges au printemps ; tomates, courgettes, melons, pastèques, concombres, l’été ; potirons, potimarrons et courges en tout genre à l’automne ; navets, poireaux, endives, lentilles, l’hiver. Sans oublier les légumes et les fruits surgelés que l’on peut cuisiner hors saison.
Une petite envie de soupe ? On sert un potage ou un velouté en entrée, dans un bol ou pourquoi pas en verrine en guise d’amuse-bouche lorsqu’on reçoit. Pour une plus grosse envie ou un plat principal, on privilégie les soupes qui tiennent au corps comme les soupes asiatiques (qui contiennent de la viande ou des fruits de mer) ou le minestrone italien (qui fait la part belle aux haricots blancs et aux pâtes).
Et en dessert ? Place aux soupes de fraises, de cerises, de pêches, de framboises, d’oranges, de kiwis…
Vous en reprendrez bien encore une petite louche !