Justice et psychiatrie
« Ce n’est pas un gage de bonne santé que d’être intégré au sein d’une société complètement malade ». Lorsque certaines personnes choisissent d’orienter leurs vies, pensées, philosophies et actes vers une direction qui n’est pas celle suivie par la société dans lesquelles elles vivent, ces dernières se voient pointées du doigt et souvent accusées de folie.
La folie a pendant longtemps regroupé sous le même vocable les personnes réellement atteintes de troubles mentaux et les personnes qui ne partagent pas les mêmes idées que le reste de la société. Or ces deux catégories de personnes ne peuvent aucunement être rassemblées : la première étant atteinte de troubles mentaux, comparée à une personne dite saine ou normale, la seconde ayant ses propres idées et ses propres visions des choses tout en étant saine d’esprit. Sauf que l’être humain a tendance de qualifier de folle toute personne ayant des idées qui ne concordent pas avec ses propres connaissances. Galilée n’avait-il pas été considéré comme étant un fou lorsqu’il a déclaré que la Terre était ronde ? Sa soi-disant folie lui a même valu d’être traité comme un délinquant.
Autrefois, la folie était un terme couramment utilisé pour décrire une personne dont le comportement et les pensées étaient soit décalés soit éloignés de la norme.
La psychiatrie est un monde en perpétuelle évolution. Cela est probablement dû à l’évolution de l’espèce humaine, de ses connaissances de l’autre ainsi que de l’évolution de la société dans laquelle il vit.
Ces personnes étaient alors des aliénés mentaux, des personnes que l’on devait envoyer vers les asiles psychiatriques où elles étaient soignées, c’était aussi l’occasion pour se débarrasser pour certains opposants politiques, dont les idées pouvaient gêner le pouvoir central.
Depuis, l’être humain a en partie évolué. Il a pris la peine d’étudier son semblable qui agit différemment, et nombreux sont les systèmes juridiques qui traitent