I-/ Degré de dépendance ou d'indépendance économique et les conséquences en terme de liberté d'expression des médias.

Aujourd'hui en France, de grandes entreprises médiatiques tentent de se constituer en groupe afin de rassembler en leur sein la plupart des médias classiques des différents secteurs (télévision, radios, presse).
Nous allons étudier ce phénomène de concentration en trois étapes. Nous allons tout d'abord définir le terme de concentration. Ensuite nous allons étudier la propriété des médias français par ces hyperentreprises pour enfin analyser les conséquences de ce phénomène sur la liberté d'opinion et d'expression des ces médias.

Qu'est-ce que la concentration médiatique ?

Dans son sens premier, la concentration est l'action qui consiste à tout ramener au centre. En économie, la concentration d'un marché est une entente conclue entre plusieurs entreprises qui par le jeu du contrôle qu'exercent certains de leurs dirigeants, grâce aux participations dans leur capital, parviennent à contrôler tout ou une partie de l'ensemble de ces entreprises et donc les activités économiques qu'elles exercent.
Dans le secteur médiatique, on remarque le phénomène de concentration lorsque le capital social et le droit de propriété de plusieurs entreprises médiatiques sont détenu par un seul grand groupe médiatique.

Qui possède les médias ?

De nos jours on peut remarquer une multitude de médias sous différentes formes (audiovisuelle, écrite...). Cela pourrait sous entendre un pluralisme d'opinion médiatique qui serait bénéfique à notre démocratie par la diversité d'opinion et d'expression de ce quatrième pouvoir.
Pourtant le phénomène de concentration s'accentue de jour en jour.

La concentration se ressent essentiellement dans la presse écrite, où de nombreux titres fusionnent à cause de la diminution du nombre de lecteurs. Cela implique qu’il est de plus en plus difficile pour les journaux de couvrir les coûts de production. Ainsi on remarque