La justice
- Simplement parce que si nous permettons à tout le monde de se faire Justice, nous nous soumettrons graduellement à la loi du plus fort, qu'on appelle parfois la "loi de la jungle" :
Un voisin particulièrement musclé pourrait décider de nous frapper parce que nous aurons fait trop de bruit à son goût...
Il est évident qu'une personne impliquée dans une affaire ne peut être objective vis-à-vis de la situation qu'elle vit. Elle aura forcément tendance à se donner raison, à diminuer sa propre responsabilité, à exagérer la responsabilité d'autrui
Se faire justice à soi-même, se proclamer justicier par rapport à un acte dont on est victime à plus ou moins grande échelle. En voilà une idée qui nous a tous effleuré un jour, de façon plus ou moins vive.Une justice officielle est bien présente, mais parfois on peut la voir vaciller, par son symbole (une balance) qui penche un peu plus d'un coté que l'autre suivant le regard qu'on lui jette.
Il est visible qu'aujourd'hui, les lois ne sont plus entendus et servent de fourre tout à toute réplique malheureuse et envie de gagner de l'argent aussi calmement que facilement. (peut on alors dire que la justice s'achète ?). Et là, l'individu accusant un préjudice se met à haïr et refouler le système de justice.
Mais je ne rejetterais pas la totalité de ce phénomène envers le système judiciaire! L'auto-justice est également une pulsion inné à l'homme. Cette pulsion de sauvegarde et de défense. Dans ce cas, l'individu cherche à faire renaître, de façon tardive certes, une certaine lois du plus fort. Une autarcie justicière qui permettra de retrouver une valeur que l'on a pu perdre!
Le vice de forme est lui aussi source de contestation de “la justice”, le problème n’est plus de savoir si une personne est coupable ou non mais si une “procédure administrative” voir “bureautique” a bien été respectée ce qui