La la laideur peut elle etre source d'inspiration pour un poète au même titre que la beauté ?
Vers 1100, au sens de « désagréable, horrible, odieux, repoussant (personne) » : « La premere [eschele] est des Canelius les laiz » Roland, éd. J. Bédier, 3238 Au sens de « causer un préjudice » : « faire grant lait » — dans Philippe de Thaon, Bestiaire, 1104
Le sens esthétique, bien que déjà attesté au tout début du XIIe siècle ne s'est répandu qu'à partir du XIVe, et a fini par évincer le sens premier du mot1.
Caractéristiques[modifier]
Le nain Don Sebastián de Morra, v. 1645, Diego Vélasquez.
106,5 x 81,5 cm, Musée du Prado, Madrid.
Au sens esthétique, le laid s'oppose au beau. Mais le laid n'est pas l'absence de beau ; ce non-beau, en tant qu'absence des critères de beauté correspondrait plutôt par exemples au médiocre, au banal, au vulgaire, au commun ou à la fadeur, qui prennent généralement sens comme « ni beau, ni laid ». Le laid s'affirme plutôt comme un contraire du beau, un inverse, un négatif : à travers la présence d'éléments propres définissant la laideur.
Représentation artistique du laid[modifier]
Dans le domaine de l'art (au sens général : peinture, littérature, etc), une des confusions fréquentes est celle d'assimiler la laideur de l'objet représenté et la laideur de la représentation (l'œuvre). Cette confusion commune est critiquée dès l'Antiquité chez Aristote ; on retrouve la mention ultérieurement chez Nicolas Boileau (XVIIe) et dans de nombreux mouvements artistiques (romantisme, réalisme, etc).
« La preuve en est dans ce qui arrive à propos des œuvres artistiques; car les mêmes choses que nous voyons avec peine, nous nous plaisons à en contempler l'exacte représentation, telles, par exemple, que les formes des bêtes les plus