La religion
Quelques sujets possibles
- La vérité scientifique constitue-t-elle une arme contre le fanatisme ? (I.E.P. Paris, 2002).
- Le religieux est-il l’ennemi de l’esprit scientifique ?
- La religion implique-t-elle nécessairement une démission de la raison ?
- Une société sans religion est-elle souhaitable ?
- Une société peut-elle se passer de religieux ?
- Y a-t-il des limites à la tolérance ?
- I.E.P. Paris, 1998 « Mieux vaudrait n’avoir aucune idée de Dieu qu’une idée indigne de lui ; car si l’une est incroyance, l’autre est insolence, et la superstition, sans nul doute, est un blâme à la divinité. Plutarque à ce propos dit très justement : « Je préférerais certes de beaucoup qu’on dise que Plutarque n’a pas existé plutôt que de dire qu’il y eut un certain Plutarque, lequel dévorait ses enfants dès leur naissance », comme les poètes le racontent de Saturne. Et plus l’insolence est grande à l’égard de Dieu, plus elle est dangereuse à l’égard des hommes. L’athéisme laisse à l’homme le bon sens, la philosophie, la charité naturelle, les lois et l’honneur, qui peuvent tous, à défaut de religion, lui servir de guides vers une moralité extérieure ; mais la superstition les détrône tous pour ériger dans leurs âmes une monarchie absolue. C’est pourquoi l’athéisme n’a jamais troublé les Etats car il rend les hommes prudents pour eux-mêmes, puisqu’ils n’ont point d’au-delà, et l’on constate que les époques qui inclinent à l’athéisme, comme celle d’Auguste, furent des époques paisibles. Mais la superstition a causé la ruine de bien des Etats, et elle introduit un nouveau Primum mobile (premier moteur), qui entraîne toutes les sphères du gouvernement. » (Bacon – 1521-1626).
- I.E.P. Paris, 1999
« Rien n’est aussi dangereux que la certitude d’avoir raison. Rien ne cause autant la destruction que l’obsession d’une vérité considérée comme absolue. Tous les crimes de l’histoire sont des conséquences de quelque fanatisme. Tous les