La rhétorique est-elle nécessaire à la politique ?
Prenons l’exemple d’un célèbre rhéteur des temps modernes, Monsieur François Legault. Ce dernier fait appel aux émotions des Québécois dans ses récents discours[footnoteRef:2] pour les convaincre de rester prudents en cette période pandémique et de ne pas se rebeller. Il use d’un « doux paternalisme », et incite à la mobilisation en nous disant de beaux mots mettant d’avant notre compassion et notre empathie pour la sécurité du peuple. (Exemple) [1: «25 billets cognitifs qui nuisent à la pensée rationelle, Psychomédia. 22 février 2015] [2: « Le Québec compte sur vous », Discours public tenu le 22 décembre 2021, …afficher plus de contenu…
C’est-à-dire exercer une dictature (P2). En effet, en nous forçant à adopter leur point de vue, les politiciens nous retirent la tâche de penser par nous-mêmes et de nous faire nos propres idées sur chaque sujet. Puisque dans un État où se tient un régime de dictature, seuls un individu ou un groupe d’individus détiennent le pouvoir politique absolu (SP1). De plus, cela diminue le processus d’adoption, donc, de votes des lois, réduit le temps de décisions et peut donc libérer les citoyens de ce devoir (SP2).[footnoteRef:3] Cependant, je crois qu’il est aberrant de croire que cette méthode est la meilleure à exercer puisqu’elle ne s’accorde pas à l’ensemble des principes sur lequel devrait reposer un État. (454b) Puisqu’à vrai dire, sur le