Le chomage structurel
Rappel
Def. chômage, cf Beitone, différence de classifications déjà vues en classe
I Définitions
L’expression "taux de chômage d’équilibre" renvoie à un grand nombre de concepts, puisqu’il est peut être associé tour à tour au taux de chômage frictionnel, au taux de chômage non inflationniste, au taux de chômage naturel, ou encore au taux de chômage structurel.
- En tenant compte des difficultés de mesure qui ont été soulignées dans un autre article, le taux de chômage effectif est la référence par rapport à laquelle il faut situer les autres concepts.
- Il est évident qu’un taux de chômage effectif égal à 0 % est impensable. Le fonctionnement de l’économie entraîne en permanence des créations et des disparitions d’entreprises donc d’emplois. De nouveaux candidats aux emplois arrivent régulièrement sur le marché du travail parce qu’ils sortent du système de formation ou parce qu’ils souhaitent reprendre une activité ou plus simplement changer d’emploi. Dans tous les cas il faut du temps pour que ces recherches d’emplois débouchent sur des embauches même si l’activité économique est soutenue. Ces situations renvoie au taux de chômage frictionnel qui correspond à un "chômage de plein-emploi" [1] Le taux de chômage frictionnel (ou de plein-emploi) est estimé facilement à partir de la courbe de Beveridge déjà rencontrée à l’occasion de l’étude du chômage frictionnel et présentée de manière plus précise dans un article dédié. Le rapport Pisani-Ferry [2] estime que compte tenu des caractéristiques de l’économie française, le taux de chômage de plein emploi est proche de 5%.
Entre ces deux bornes encadrant le taux de chômage il faut faire la distinction entre la partie tendancielle et la partie cyclique du chômage. Lorsque l’économie subit des chocs conjoncturels affectant l’offre ou la demande de produits, le nombre de chômeurs augmente ou diminue.
Il y a donc une composante conjoncturelle