Fiche Bac- La Fontaine, Le Coche et La Mouche Introduction Le Coche et la Mouche, de Jean de la Fontaine, est une fable tirée des Fables publié en 1678. Elle alterne alexandrins et octosyllabes. Elle met en scène deux protagonistes très différents : La Mouche, insecte minuscule et vantard et le coche (moyen de transport) lourd. La conjonction « et » prend rapidement une valeur adversative. I. La vivacité de la narration A. La variété des rythmes Les vers 1 à 5 expriment fortement l’effet de lourdeur du coche par une accumulation « montant, sablonneux, malaisé » montant, avec la valeur progressive de l’adjectif verbal, réfère à la pente du " chemin ", sablonneux réfère assez concrètement au matériau qui constitue le chemin on peut en déduire une certaine difficulté à circuler sur un sol qui s’enfonce, malaisé semble conclusif, en insistant sur la notion de difficulté à circuler sur ce chemin. Le vers 6 « Une Mouche survient, et des chevaux s'approche » annonce l’élément perturbateur. En effet on remarque un changement de temps du passé au présent, ce qui correspond au début du récit. - Du vers 6 au vers 24, le temps de la narration est le présent et correspond au point de vue de la mouche. L’utilisation du présent ajoute de la vivacité au récit.
B. La variété des vers La fable est constitué d’octosyllabe et d’alexandrin. - La morale de l’histoire est présentée sous une forme embrassée (ABBA) avec deux alexandrins (la morale) « Ainsi certaines gens, faisant les empressés, » / « Et, partout importuns, devraient être chassés » qui entourent deux octosyllabes « S'introduisent dans les affaires : » / « Ils font partout les nécessaires » Les deux octosyllabes, situés entre deux alexandrins, illustrent le défaut social critiqué, de façon concrète : » S’introduisent partout dans les affaires : Ils font partout les nécessaires » et constituent un petit récit, de tonalité plus générale. C. La variété des discours
Le vers 9, relié au précédent par un enjambement, énonce