le cohe et la mouche
Etude
I - La vivacité de la fable provient de sa variété
- Les vers 1 à 5 expriment fortement l’effet de lourdeur du coche par une accumulation emphatique « montant, sablonneux, malaisé », « Femmes, Moine, vieillards », « suait, soufflait, était rendu », ce qui provoque un effet d’attente, que le vers 6 va combler par la légèreté de sa métrique « Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ». Il y a un changement de temps du passé au présent, ce qui correspond au début du récit.
- Du vers 6 au vers 24, le temps de la narration est le présent et correspond au point de vue de la mouche. L’utilisation du présent ajoute à la vivacité du récit.
- « S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine, »
L’effet de contraste est relevé par le fait que la mouche devient inactive au moment même où le coche commence à bouger.
- La morale de l’histoire est présentée sous une forme embrassée (ABBA) avec deux alexandrins (la morale) « Ainsi certaines gens, faisant les empressés, » / « Et, partout importuns, devraient être chassés » qui entourent deux octosyllabes (des exemples) « S'introduisent dans les affaires : » / « Ils font partout les nécessaires »
II - Le comique naît de la comparaison entre la légèreté de la mouche et la lourdeur du coche
- Du vers 1 au vers 6, la dimension comique provient du contraste entre la petitesse et la grandeur (différence de nombre de pois) « Six forts chevaux tiraient un Coche », « Femmes, Moine, vieillards », qui exprime la grandeur et « Une Mouche » qui correspond à la petitesse.
- Vers 15 « Un Sergent de bataille allant en chaque endroit ». La comparaison avec le « sergent de bataille », joue aussi de la séparation entre l'infime taille et le manque d'importance de la mouche, et la carrure