Le commerce à athènes
Groupe 1
Le commerce à Athènes
(Xénophon, Revenus, I, III, VI)
Histoire Ancienne
Année 2008/2009
Introduction :
La cité d’Athènes : une position stratégique Les atouts de son territoire *Les échanges* au cœur du commerce athénien Des équipements symbolisant la puissance d’Athènes *Le P*irée et les commerçants Le tétradrachme : monnaie de référence En effet, la monnaie représente le deuxième atout majeur d’équipement de la cité d’Athènes, Xénophon en fait part ligne 11 à 14 « dans la plupart des cités, les commerçants sont forcés de prendre une cargaison de retour, car la monnaie de ces cités n’a pas cours au-dehors. » « A Athènes, au contraire ils peuvent exporter de l’argent et faire ainsi un excellent marché ». Dans ce passage il distingue Athènes des autres cités, pour accentuer le caractère exceptionnel de sa monnaie qui a cours partout : le tétradrachme, pièce de monnaie d’une valeur d’environ 17grammes (soit 4 fois la valeur d’une drachme), et possédant les symboles d’Athènes : la chouette et la tête d’Athéna.
Cette monnaie est devenue référence dans le monde grec en raison de l’hégémonie d’Athènes lors de la Ligue de Délos, illustrant sa puissance commerciale et son pouvoir politique. Mais à la suite de son déclin, elle a dû stopper sa frappe, et va reprendre seulement en 380. Athènes a donc retrouvé ce pouvoir dans le contexte de 355 av. J.C., c’est pourquoi Xénophon met en avant cet atout car c’est un prestige reconnu pour une cité, que de frapper sa propre monnaie et de posséder un monnayage autonome, c’est un signe de pouvoir, d’identité, d’indépendance politique et cela permet de conserver le monopole. Le succès de cette monnaie athénienne va entraîner partiellement le déclin des autres monnaies, qui vont avoir qu’un rayonnement local, une distinction s’établit alors entre la monnaie locale et la monnaie « hellénique » de poids attique utilisée pour les