Wisebox disserte
26-29 AOÛT 2010
Séjour avec et grâce à Pierre Deleplanque
Ouranopolis, petite ville du nord de la Grèce en Chalcidique.
C’est notre point d’arrivée depuis Athènes en avion et Thessalonique en voiture avant d’entrer dans la « Aghios Oros » ou « Montagne Sainte » de l’Athos : cette république monastique où ne sont acceptés que les hommes et où vivent environ 2000 moines et autres personnes non recensés, dont de nombreux albanais au service de maints travaux locaux.
Pierre Deleplanque, un ami, m’a convié à visiter avec lui ce lieu mythique de la Grèce ancienne comme moderne. La Péninsule de la Montagne Sainte est à deux pas de l’hôtel Xénia où nous passons la nuit. Nous sommes très proches de ce passage étroit de deux kilomètres seulement où le roi perse, XERXES, fit passer ses bateaux par dessus terre, grâce au bois et au beurre, afin d’éviter tout naufrage au cap sud où les vents sont violents et où les Perses, autrefois, perdirent près de 22 000 hommes en un terrible naufrage.
Il y a beaucoup de monde, en ce 27 Août matin, autour du petit ferry qui embarque 7 voitures et au moins deux cents personnes vers les divers docks et monastères que nous allons découvrir, estomaqués, émerveillés tout au long de la côte ouest de la péninsule du Mont Athos. Ce dernier se dresse, d’ailleurs, majestueux, au centre de la Montagne Sainte, telle une grande mitre épiscopale chapeautant les lieux saints, leurs hommes et leurs trésors sacrés.
Un guide, Nikos, père de famille de cinq enfants, fort sympathique et souriant, nous rejoint avec eau et pains frais (Koulouris) pour nous sustenter. L’hôtel pourtant fort cher n’a pas daigné servir un petit déjeuner à 6h du matin.
Nikos nous donne notre « Eidikon Eticion ou Diamonitirion, notre visa d’entrée, délivrée par la « IERA EPICTASIA AGHIOU OROU ATHO ». Un tempon de la Théotokos y préside. Marie, Mère de Dieu portant son enfant. « I MONIS CIMONOS PETROS » : ces lettres tamponnées en bleu indiquent que