Le conflit politique
d’après un article du journal Le Point du 13 décembre 2010.
Durant plusieurs semaines La Cote d’Ivoire a connu une situation particulière : deux présidents, deux premiers ministres et deux gouvernement pour un même pays. En effet, Allassane Ouattara a été élu avec 54,1% des suffrages lors du deuxième tour de l’élection présidentielle organisée le 28 novembre 2010, soutenu même par les pays africains, les Etats Unis, les Européens et la Russie mais il n’a pas bénéficié du soutien de l’armée. En effet cette dernière ainsi que la police sont aux cotés du Président sortant, Laurent Gbagbo qui s’accroche au pouvoir. La communauté internationale a donc appelé le président à quitter ce dernier qu’il détient depuis 2000 et ce dans les plus brefs délais. La Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) a même menacé d’une intervention militaire si Laurent Gbagbo n’acceptait pas le verdict des urnes. Par mesure de sécurité Ouattara a donc été obligé de se réfugier à Abidjan en compagnie de sa famille et de son gouvernement le temps que la situation s’apaise. La capitale économique est donc pendant ce temps restée sous le contrôle de Gbagbo et ses hommes. Dans le même temps le pays connaît une situation financière très fragile : un couvre feu a paralysé le pays, les prix des denrées ont augmenté de 20 a 30 %, certains produits manquent, les échanges se sont effondrés et les entreprises connaissent de plus en plus de difficultés à fonctionner. Le FMI qui devait agir en annulant sa dette publique refuse de traiter avec un président non légitime. De fortes tensions dues à ce face à face sont donc apparues et continuent d’aggraver la situation du pays qui a deja rescenssé plus d’une centaine de