Depuis la crise économique actuelle, les employeurs ont cherché à recourir de plus en plus souvent aux contrats de travail précaire : recherche d’une plus grande flexibilité du travail. Le législateur est intervenu tantôt pour éviter que les employeurs n’abusent de cette solution et pour protéger les titulaires de contrats précaires (CDD, CTT…). Le contrat de travail est un accord par lequel une personne (le salarié) s’engage à travailler pour le compte et sous la direction d’une autre personne (l’employeur) qui, en contrepartie lui verse une rémunération. Il existe 2 types de contrats de travail, les contrats à durée déterminée et les contrats à durée indéterminée. Or pour qu’il y a un contrat de travail il faut que trois éléments sont réunis une prestation de travail, une rémunération et un lien de subordination. Le lien de subordination est à l’origine du pouvoir de l’employeur qui rend le salarié dans une position de faiblesse. C’est pour cela que l’ordre public de protection protège les intérêts individuels des contractants et a pour objet de réduire l’inégalité des parties en présence dans un contrat (exemple : employeur/salarié). Il se manifeste dans le droit du travail. On pourrait se demander si le droit encadre la relation de travail dans l’entreprise de manière équilibré ? Dans un premier temps nous étudierons le travail subordonné puis le statut de salarié.

I) Le travail subordonné confère des pouvoirs à l’employeur
Le travail subordonné est une situation juridique qui permet d’encadrer les conditions d’exercice d’une activité en contrepartie d’une rémunération. Le salarié est subordonné à son employeur, ce dernier disposera alors de trois pouvoirs sur le salarié.
1. Le lien de subordination
Le lien de subordination se manifeste par l’exécution du travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné. Ainsi, le travail est exécuté conformément