Le déficit public: constitue-t-il une facette inévitable de l'économie libérale?
Constitue-t-il une facette inévitable de l’économie libérale ?
Sommaire
Introduction 4 I. Définition nature et conséquences 5 A. Définition succincte de l’économie libérale 5 B. Origine du déficit 6 C. Facteurs aggravants/résorbant le déficit 6 II. Approche pays : comparaisons et implications 9 A. La France, un modèle interventionniste miséricordieux ? 9 B. Le Royaume-Uni, un colosse au pied d’argile 12 C. De la gestion de la dette 13 III. Gestion de crise, comment le déficit public agit sur les actions des pays 14 Conclusion 19 Annexe 20 Bibliographie 22
Introduction
Au début des années 2000 apparaît une bulle immobilière, qui ne fait que grossir jusqu’en 2006. A ce moment, c’est l’éclatement de la bulle avec la crise des subprimes, les consommateurs américains ne peuvent plus rembourser leurs emprunts et les établissements bancaires font banqueroute. S’en suivront les conséquences que nous avons observés ces dernières années, et qui, pour certaines, sont toujours d’actualités. Mais les traces laissées dans l’économie ont aussi affaiblis les états, certains ayant dû creuser le déficit public. Alors comment s’organisent les nouvelles dépenses, comment un état gère-t-il un état de crise financière et surtout, comment les secteurs publics ressentent ces évènements ? Le déficit public, pour rappel, comprend plusieurs définitions, mais celle qui va nous intéresser dans cette étude est décrite ainsi : il s’agit du déséquilibre entre les dépenses et les recettes publiques, ces dernières étant inférieures aux dépenses. Les états, selon leur culture, leurs modes de vie, ont chacun une stratégie de gestion différente (ce que nous verrons ci-dessous) mais une tendance générale peut être observée. Soit l’état choisit l’astreinte, et dans ce cas il lance des politiques d’austérité et coupe dans le budget public ; soit il décide de faire des plans de relances, quitte à alourdir le déficit public mais à court-terme