Le désert des tartares
Nous verrons en quoi ce passage marque un changement dans la perception du temps pour le personnage de Drogo. Et pour y répondre nous verrons dans un premier temps, un retour prématuré avec un passage en ville décevant et une perte d’identité, dans un second temps, la fuite du temps, avec la découverte du temps qui passe ainsi qu’une attente inutile
I/ Un retour prématuré
a) Un passage en ville décevant.
Le second passage en ville de Drogo, ne fait que confirmer ce qu’il ressentait déjà lors de son premier retour en ville. En effet, à son premier séjour, la ville était déjà ressenti comme étrangère tout comme sa maison familiale, en effet dans le chapitre 18, on parle de quelque chose de « mesquin », de sensation de tristesse avec « tristesse désabusée » et d’une maison vide ou personne ne l’attendait. « Le monde entier vivait donc en se passant parfaitement de Giovanni Drogo ». La ville elle-même n’était plus aussi attrayante qu’il espérait « chaque fois, il sortait plein des vagues espoirs […] chaque fois il rentrait déçu ». C’est pourquoi son second passage en ville n’est qu’un reflet de son précédent séjour, la sensation de déception et d’autant plus grande puisqu’il coupe court à sa permission « il vient d’avoir un mois de permission ; mais au bout de vingt jours il s’en retourne déjà ».
Le deuxième séjour est une continuité du premier, en ce qui concerne la maison elle n’a pas changé dans le chapitre 18 « la maison lui semblait vide » et