Le japon : un modèle vieillissant
1)Un modèle social devenu inefficace
Après sa défaite de la seconde guerre mondiale , le Japon est anéanti et doit restructurer son économie et si possible de manière plus efficace que les pays orientaux. En 1962 un ingénieur japonais, Taiichi Ōno créait une nouvelle forme d’organisation du travail . Proposé dès 1962, il sera mis en pratique à la fin des années 1970 chez Toyota, c’est le début du Toyotisme. Les Etats-Unis dominent jusqu’alors le secteur automobile, pourtant dès 1980 le Japon devient le plus grand producteur automobile et importe même sur le territoire américain : le toyotisme est vu comme une révolution .
Ce système offre une vraie révolution du point de vue de la production avec une efficacité redoutable, dont plusieurs concepts restés légendaires. -Le juste à temps est une technique utilisée afin de minimiser les stocks le plus possible d’où la « notion de 0 stock ». Grâce à cela, la demande est désormais toujours suivie par l’offre sans qu’il y ait de surplus de stocks . Ce système très performant est encore utilisé aujourd’hui en prenant en compte les progrès de l’informatique. -La logique des cinq « 0 » (zéro panne, zéro défaut, zéro papier, zéro délai, zéro stock) qui supprime les étapes superficielles du cycle de production afin d’en améliorer la qualité et la rapidité. -L’implication des ouvriers : contrairement aux systèmes traditionnels ; l’ouvrier a ici de vraies responsabilités : d’une part afin que celui-ci se sente impliqué dans le projet dans son ensemble, mais également car personne ne connaît mieux que lui les problèmes rencontrés : il y a donc ici davantage une relation de confiance entre conception et production qu’une relation d’ordres à exécutants.
Ces caractéristiques désignent le Toyotisme, soit le modèle de production Japonais. Or l’erreur a été de confondre modèle Japonais avec le Toyotisme. Le modèle Japonais est constitué de son modèle de production mais également de