Le manque de sommeil - exposé
Un humain passe en moyenne 1/3 de sa vie à dormir (25-30 ans).
Le sommeil est une succession de phases qui se répètent.
On peut les reconnaître grâce à :
- des données électropysiologiques (activité cérébrale)
- électroencéphalogramme
- hypnogramme
Il existe des différences de besoin en sommeil selon le patrimoine génétique de chacun, l'activité intellectuelle, le mode de vie et l'âge qui entraine une diminution du temps de sommeil.
Il existe trois états de vigilance qui composent ces phases :
- la veillé : état de somnolence où l'individu est entre l'éveil et le sommeil.
- le sommeil lent : composé de quatre phases notés de I à IV correspondant à des degrés croissants de profondeur du sommeil et de diminution du tonus musculaire (on peut observer une augmentation progressive de l'amplitude des ondes enregistrées sur l'électroencéphalogramme). Ce sommeil lent permet la restauration de l'organisme et élimine la fatigue, au cours de celui-ci de nombreuses divisions cellulaires se produisent. Les cycles de sommeil lent durs environ 90 minutes.
- le sommeil paradoxal : qui intervient dans le processus de mémorisation. C'est lors de cette phase que l'individu rêve. Il se produit quatre ou cinq épisodes de sommeil paradoxal par nuit et ceux-ci sont de plus en plus long sachant que la première période apparait entre 90 et 120 minutes après l'endormissement.
Dans une journée qui suit une nuit blanche ou une privation d'une ou deux heures, on peut observer chez l'individu :
- une irritabilité importante
- des troubles d’humeur
- des difficultés à se concentrer plus de 5 minutes *à voir*
- des pertes de mémoire
- un besoin constant de bouger.
Pour un manque de sommeil plus important :
- des hallucinations
- un difficulté à évaluer les conséquences à long terme de ses actes
- un impacte négatif sur le système immunitaire.
L’hormone du sommeil : la mélatonie.
La mélatonine : (connu sous le nom d’hormone du sommeil)