Le marché de la viande chevaline
Le marché : C’est un marché sensible puisque la viande de cheval est un produit encore soumis aux considérations et aux traditions socio-culturelles de chaque individu. On note cependant l’aspect économique de cette consommation puisqu’elle contribue aussi à préserver certaines races de chevaux de trait en voie de disparition, en offrant à l’élevage un débouché alternatif.
L’offre : Elle concerne l’élevage de chevaux de traits, qui se destine à 98% à la consommation (sans cette filière, l’élevage de chevaux de trait ne survivrait pas).
Le produit en lui-même est très apprécié par les Italiens et les Espagnols : c’est une viande maigre, claire et tendre. C’est donc aussi grâce à l’exportation que ce marché subsiste.
Encadrement réglementaire : La réglementation européenne de la filière est très rigoureuse (pratiques d’élevage, transport des animaux, abattage, commercialisation et distribution de la viande,…) Cette réglementation cherche aussi à assurer la qualité sanitaire du produit mais surtout le respect du bien-être de l’animal. De nombreux contrôles vétérinaires sont régulièrement effectués dans les abattoirs.
Environnement : Les propriétaires de chevaux ont toujours la possibilité de choisir de faire entrer ou non leurs chevaux dans la chaîne alimentaire (deux tiers du parc équestre en est exclu aujourd’hui).
Il faut noter que l’euthanasie systématique serait dangereuse pour l’environnement puisque l’incinération dégage du CO2 en quantité non-négligeable (et donc contribue au réchauffement climatique), et que le maintien en retraite des chevaux représenterait 32 millions d’euros par an pour leurs propriétaires!
Opportunités de développement : les attentes actuelles des consommateurs correspondent à l’image d’un animal élevé sainement et traditionnellement dans le respect de l’environnement (c’est le cas de