Le microphone
Toutefois, les fréquentes difficultés de réglage, les distorsions acoustiques, les limites imposées à leur utilisation ou leur aspect esthétique parfois stigmatisant font que beaucoup de personnes potentiellement concernées renoncent à une prise en charge ou abandonnent leur prothèse après quelques semaines d’utilisation.
La prothèse conventionnelle a été inventée la même année que le téléphone en 1875. Elle se compose d’un microphone extérieur et d’un écouteur placé dans le conduit auditif externe. Son principal atout est d’être amovible et donc de pouvoir être testée par le futur utilisateur.
_problèmes esthétiques
_l’utilisateur doit changer la batterie toutes les 100 heures environ.
Il faut attendre 1998 pour les ingénieurs réussissent à mettre au point des dispositifs semi-implantables. L’amplificateur des vibrations est directement placé sur un des osselets de l’oreille moyenne, la pile et le microphone restant externes. Le son, capté par le microphone, est transmis vers l’intérieur du corps vers une antenne réceptrice placée sur l’amplificateur de vibrations. Ce dispositif reste visible et doit être retiré pour dormir ou se baigner…
Le premier système entièrement implantable fait son apparition en 2006. Le microphone est placé sous la peau derrière l’oreille. Il fonctionne grâce à un accumulateur qui se recharge tous les jours, pendant une heure environ, par un système de bobinage. Les vibrations sonores perçues par le micro sont amplifiées et font vibrer les osselets.
Toutefois, on s'efforce d'adapter les appareils auditif aux caractéristiques de la déficience auditive dont souffre le malentendant. Amplifier de façon identique toutes les fréquences, lorsqu'il s'agit de se faire entendre d'une personne souffrant de presbyacousie, reviendrait à amener les sons graves (pour lesquels la perte auditive est mineure) à un niveau insupportable à