Le personnage de madeleine dans tous les matins du monde
La Madeleine du roman évoque peut-être de manière distante mais évoque la Madeleine de la Chrétienté, la Marie-Madeleine, qui fut une des disciples du Christ et une autre Marie sœur de Lazard, qui au contact du Christ s’est purifié. Quignard a écrit un manifeste sur Georges de la Tour, qui a révélé la Madeleine du roman. C’est une pénitente. Dans le roman Madeleine accompagne toujours son père et elle ne quitte pas son domicile. La Madeleine du film est différente de la Madeleine du roman. Elle ont tout de même un point commun elle ont toute deux la même fin.
1 - Deux natures différentes.
Madeleine joue un rôle de médiatrice, entre Marin Marais et St Colombe. Et ce rôle sera incarné différemment dans le roman et le film. Dans le roman ce rôle de médiatrice est extrêmement teinté d’érotisme, c’est effectivement que sous la plume de Pascal Quignard la figure féminine rayonne toujours de manière érotique. (Page 71) Elle est porteuse d’un érotisme communication, c’est la première dans le roman a communiqué l’érotisme. Toinette (page 82-84). Une madeleine discrète. Ce n’est pas une intimité exclusive, elle semble au contraire partager avec sa sœur toute leurs expériences de vie. Dans le roman, elle est dévoué elle n’est pas austère. En revanche dans le film, cette austérité est particulièrement marquée, elle est toujours vêtu de gris, elle est maigre, austérité marqué aussi par la tâche, le travail, entretient du jardin, le repassage, elle sert les autres. Elle fait figure de mère (frappant dans le film). Elle est janséniste. Elle incarne la figure de l’adversité, se profile et se confirme une opposition très forte entre elle est sa sœur. Toinette est la seule à se rebeller contre l’autorité du père. Toinette porte des couleurs chatoyante avec que Madeleine est toujours vêtu de gris. Dans le film cette opposition va jusqu’à l’hostilité.
Madeleine = figure de l’ECHEC (moins dans le roman)
; cet aspect décuplé dans le film
A partir