Le portrait de la bourgeoisie dans la seconde moitié du XIXème siècle
Le portrait de la bourgeoisie dans la seconde moitié du XIXème siècle
La révolution industrielle a provoqué l’apparition de nouvelles classes sociales comme le prolétariat et la bourgeoisie qui domine le XIXème siècle celle-ci se sépare en deux catégories : la grande bourgeoisie, très riche, ainsi que la moyenne et la petite bourgeoisie, moins riche. Toutes deux vénèrent l’argent et le font voir. Elle représente 3% de la population.
La bourgeoisie forme une véritable puissance politique qui prend le pouvoir à la place de la noblesse. Elle participe au gouvernement, se fait élire maire ou député et souhaite une liberté complète pour développer ses activités. Mais, ne supporte plus que l’état s’occupe des affaires de l’industrie et du commerce qu’elle considère n’être pas son rôle.
La grande bourgeoisie est formée par les banquiers, les patrons de commerce et les industriels dont leurs usines se sont multipliées grâce aux développements des transports et de l’industrie. Ces grands bourgeois règnent sur des villes entières et s’entraident entre eux : les industriels peuvent accroitre leurs activités grâce aux près des banques. Le travail et l’épargne sont les valeurs sur lesquelles se fonde leur réussite, ils font ainsi travailler des milliers d’ouvriers. Ils vivent dans des hôtels particuliers soignés par de nombreux domestiques, des capitales européennes, des beaux quartiers… Pour se divertir, ils vont au théâtre, voir des courses de chevaux, organisent des fêtes.
La petite bourgeoisie est formée de marchants, des enseignants, des avocats, des médecins… Ils emploient beaucoup de domestiques : jardiniers, cuisiniers, cochers, femmes de chambres logeant dans leur maison. Comme la grande bourgeoisie, ils ont le goût de l’épargne, l’attachement à la propriété et à l’ordre et défendent activement le libéralisme. Les petits bourgeois possèdent des maisons et des terres dont ils profitent lors de leurs congés ou qu’ils louent. Leur ambition est de