La crise financière qui a touché le monde en 2007, impose aux entreprises l’étude systématique et tangible des couts impliqués dans la production. En effet, la garantie de la compétitivité est notamment induite par la budgétisation des coûts et des recettes ainsi que par une gestion efficiente des moyens de production. Ainsi, le cout historique est le coût d'un bien au moment de son enregistrement comptable. Grâce à cette technique d’enregistrement le coût n'est pas modifié en fonction de l'obsolescence du bien ou encore de l'inflation. Ce coût historique ou brut sera ensuite amorti au fil des années pour en déterminer une valeur nette. La juste valeur correspond au montant auquel un produit ou un instrument financier pourrait être acheté ou vendu dans le cadre d’une opération courante entre des parties. La mesure de la juste valeur se fait grâce à une analyse approfondie du cours négocié sur un marché actif. En l’absence de cours, la juste valeur est mesurée à partir de l’information et des techniques qui fournissent la meilleure estimation possible de ce cours. Le cours d’un instrument financier reflète l’évaluation faite par le marché de la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs sous-jacents (à partir des taux d’intérêt actuels) et du risque que l’échéancier ou le montant des flux de trésorerie diffère de ce qui est prévu. Enfin, un élément essentiel de l’analyse des actifs et des passifs d’une entreprise est le résultat comptable qui est la mesure des ressources nettes (après prise en compte de la dépréciation du capital) restant à l'entreprise à l'issue de l'exercice. Ainsi, lorsque le résultat comptable est net il fait apparaitre un bénéfice ou une perte dans l’entreprise. Au sens comptable, le résultat correspond à la différence entre les produits et les charges de l'exercice. (Résultat net comptable = Résultat courant avant impôt + résultat exceptionnel - impôt sur les bénéfices – participation des salariés aux fruits de l’expansion). Le résultat