Le réel peut il être une vrai source d'inspiration pour l'auteur
1470 mots
6 pages
Le roman est un genre littéraire, caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue. Mais la notion de fiction peut être remis en cause car l’auteur ressent un besoin de se rattacher à la réalité. Nous pouvons donc nous demander en quoi le réel peut-il être une vrai source d’inspiration pour l’auteur, dans son processus de création du personnage. Ou si le réel ne retire pas la puissance du style de l’auteur, en rendant la création de personnage de roman à la porter de tous à condition de vivre en société. Tout démontre pourtant que le recourt a ce procéder est utilisé aussi bien pour ce rapprocher du lecteur en lui faisant voir ce qu’il connaît et ce qui le rassure, que pour accentuer les caractéristiques humaines comme un miroir qui nous montrerais les défauts humains. Le romancier est donc un vrai artiste, ce que nous allons démontrer tout d’abord en expliquant le choix du réel comme source d’inspiration, puis la nécessité de s’affranchir du réalisme et du réel, pour finir par la force du style dans le processus de création des personnages.
Le souci de décrire les personnages minutieusement en se basant sur le réel peut permettre aux lecteurs de s’identifier a celui-ci, comme la montrer l’évolution du personnage de roman au fils des ans. Par exemple vers la fin du dix-huitième siècle, à la fin de la révolution française, les jeunes provinciaux avides de réussite émerge dans la littérature avec par exemple Eugène de Rastignac dans Le père Goriot de Balzac, ou plus précisément ici, Nicolas Poussin dans Le Chef-d’œuvre inconnu du même auteur. Mais loin du contexte historique les auteurs peuvent aussi établir des descriptions physiques basées sur des détails anatomiques précis de l’espèce humaines. Tels que pour re-citer Balzac et Le Chef-d’œuvre inconnu, de la ligne 6 a 11 nous avons une comparaison avec des personnages ayant déjà existé : « Imaginez […] sur un petit nez écrasé, retroussé du bout comme celui de Rabelais ou de