≪Le Réservoir Des Sens≫ par Nelly Kaplan est une multitude de jeux de mots, d’homonymes, qu’elle manipule dans le seul but de détruire le mythe masculin, en redistribuant les rôles associés à l’homme et à la femme. Le titre de l'une des histoires ≪ Je Vous Salue, Maris...≫ est un exemple de la façon dont elle joue avec les mots; elle s'amuse avec le mot Maris. ≪Je Vous Salue Marie≫ est une prière biblique catholique traditionnelle demandant l'intercession de la Vierge Marie, la mère de Jésus. Elle change le mot «Marie» pour «Maris» comme une sorte d'humour que on retrouve au long de son histoire. Kaplan renverse l’ordre établi entre la sphère masculine et la sphère féminine, et elle recrée un monde dans lequel la femme est le "maître". Que pour l’homme, il est ridiculisé et représenté comme le sexe faible. Elle les décrit comme des hommes-enfants, des objets sexuels, qui sont généralement deux concepts associés à l’image de la femme. Au début de «Je Vous Salue, Maris...» nous trouvons que le narrateur est un homme. L'homme commence par affirmer que les femmes ont gagné la partie, et que les hommes vont payer pour leur ancienne servitude. Cela montre l'idée que les hommes sont maintenant le sexe faible. Le narrateur rêve d'un passé lointain, l'un avant le matriarcat. Mais, il rêve en vain. Kaplan nous montre ici, que l'homme est vraiment faible. Il rêve d'un monde dans laquelle l'espoir n'est pas qu'une illusion, où les femmes donnent tout l'essentiel: le gîte, le couvert et même le confort. Kaplan décrit cela comme une sorte d'anesthésie parce que les hommes d'une manière ne peut pas vivre sans les femmes. La façon dont le narrateur décrit cela est que les hommes sont incarcérés par cet confort. Ils ne peuvent pas s'échapper, même si ils le voulaient. Ce confort apporte tout ce qu'ils souhaitent, mais en fait ils ne sont pas heureux. Le narrateur continue à expliquer que même quand les femmes sont répulsive, les hommes sont leurs pour les servir. Après