Le silence
En réfléchissant bien, il apparaît qu’il existe silence et silence et qu’en premier lieu il ne signifie pas mutisme.
Ainsi le silence peut revêtir plusieurs formes ; cela peut être de l’approbation, de la bouderie ou plus simplement une forme de politesse, il peut être aussi éloquent, interrogateur, ou encore glacial.
A d’autres moments, il contribue à créer un climat, par exemple, le silence religieux de l’atmosphère, ou encore le silence étrange d’un temple ou d’une église vide.
Quand on pense au silence, on pense aussi à la notion du secret ou plus simplement à la discrétion.
Pour certains, le silence peut être un supplice. On peut condamner quelqu’un au silence, réduire l’opposition au silence, imposer silence aux calomnies, aux rancunes, aux passions, …
Le silence peut traduire l’absence de bruit, d’agitation et donc par opposition le calme, un cocon protecteur ou encore la paix.
Le silence à des degrés et il est différent selon l’opinion et l’expérience que nous en avons.
IL en est un particulier que je vais aborder c’est le silence maçonnique de l’apprenti.
Il me semble utile de faire une analogie avec le silence du monde profane pour mieux en comprendre les résultantes dans le monde maçonnique.
On peut éprouver au sujet du silence, des sentiments qui sont contraires : amour, désir ou peur et parfois haine.
Je passe sur le silence repos, ou encore le silence bénéfique auquel on aspire après une journée de travail.
Le silence qui s’abat sur vous tel une chappe, le silence accablant, parfois sinistre, lugubre. Ce sont autant de formes de silences que l’on peut craindre, voir haïr, au mépris parfois de ses vertus comme l’illustre le fameux proverbe hébreu tiré du talmud, « la parole est d’argent, le silence et d’or ».
Voilà une des