Les représentants des gouvernements du monde entier, se donnent rendez-vous à Durban en Afrique du sud, du 28 novembre au 9 décembre 2011, pour la 17e Conférence des Nations-Unis sur le changement climatique. En effet, il y a déjà 150 ans que l'alerte est lancée concernant le réchauffement climatique. Plus précisément le 30 septembre 1861, jour où un physicien irlandais du nom de John Tyndall publie dans un célèbre journal anglais un papier concernant le thème principal de plusieurs traités ou sommets de la Terre, comme le protocole de Kyoto, le sommet de Copenhague ou encore, ici, le sommet de Durban. Ce thème étant : les gaz à effets de serre. Mais quels sont les enjeux de ce sommet? Cette conférence est importante à plusieurs titres. D’abord, malgré les efforts produits depuis Bali en 2007, Copenhague en 2009 et Cancun en 2010, ces derniers n'ont pas encore parvenue à mettre en place un nouveau régime de lutte contre le changement climatique qui limite le réchauffement du climat en dessous des 2°C alors que, d'après des experts du climat, une augmentation mondiale de 3°C à 6°C est à prévoir d'ici la fin du siècle. Les dernières avancées scientifiques nous rappellent pourtant que la réduction de moitié des émissions de gaz mondiales d’ici 2050 reste une nécessité et une urgence. Mais le sommet de Durban est avant tout la prolongation ou non du protocole de Kyoto, protocole visant à réduire, entre 2008 et 2012, de 5,2% les émission de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990. Il faut donc tout d'abord que les pays engagés dans cette première phase renouvellent cet engagement pour aller vers un accord global engageant l'ensemble des pays du monde, dont en particulier les pays émergents. Ensuite, parce que le changement climatique produit déjà des effets désastreux particulièrement marqués dans les pays les plus pauvres. Il s’agit donc à Durban de consolider les mesures actuellement insuffisantes qui doivent permettre de répondre à l’adaptation