Le soulèvement bahreïni :
La dynastie au pouvoir au Bahreïn est de confession sunnite. Elle a peu d'éléments communs avec la majorité de la population de l'archipel, qui est chiite.
Voici ci-dessous les causes, conséquences, acteurs, catalyseurs qui sont intervenus dans le soulèvement bahreïni ainsi que la situation actuelle du Bahreïn.
Catalyseurs :
La révolution tunisienne due à l’immolation par le feu du jeune tunisien ainsi que la révolution égyptienne ont joué un rôle déterminant dans le déclenchement de la révolte, mais aussi dans la détermination des dirigeants bahreïniens à conduire une répression forte et rapide.
Le mouvement du 14 Février créé spontanément en ligne, la coalition de partis ainsi que la jeunesse connectée joue un rôle essentiel ; certains de ces jeunes, membres de la Bahrain Youth Society for Human Rights, ont reçu une formation du groupe Otpor, comme certains révolutionnaires égyptiens.
Causes :
Le taux de chômage réel, se situant entre 15/30 % de la population active, touche plus particulièrement les jeunes et les chiites. Cette question sociale est le principal enjeu de la révolution bahreïnienne. De son côté, la famille royale, de confession sunnite, tente de faire taire le conflit, mais la communauté chiite est victime de discriminations dans l'accès au logement, aux soins et aux emplois dans la fonction publique. Le régime privilégie les immigrés de religion sunnite afin de renforcer la communauté sunnite censée le soutenir et encourage la discrimination, selon le monde diplomatique.
REVENDICATION : Les manifestants demandent plus de liberté, de démocratie, un meilleur respect des droits de l'homme, ainsi qu’une égalité dans la répartition des richesses. Ils remettent en cause le régime monarchique.
Le mouvement de jeunesse est alors rejoint progressivement par les organisations légales et illégales d’opposition au pouvoir. Les six partis de l'opposition demandent alors l'élection d'une assemblée constituante le 3 mars,