Introduction :

Irions – nous voir une pièce de théâtre sans acteurs ? Peut-on imaginer une histoire sans personnages ? Un récit sans narration d’aventures ? En fait la réponse devrait nous apparaître comme une évidence : les personnages sont le fondement même du roman et chaque écrivain au cours des siècles nous le prouve.

TEXTE .

Quel chemin parcouru depuis le XIIème siècle ! début du roman avec Chrétien de Troyes, (roman sur la chevalerie).

On se souvient tous du romancier espagnol Miguel de Cerventes, qui a écrit l’histoire de Don Quichotte, ce chevalier qui parcourt l’Espagne pour combattre le mal et protéger les opprimés, accompagné de son écuyer Sancho Pança .
On se souvient également de Pantagruel et de Gargantua où l’écrivain François Rabelais, à l’époque de la renaissance, « prêche » l’ouverture d’esprit, les bienfaits d’une culture intellectuelle « non bornée » par une forme unique d’éducation.
En lisant Phèdre de Racine, XVIIème siècle on découvre alors une tragédie amoureuse et des personnages qui se déchirent, « l’amour semblant si proche de la haine ».
Molière qui écrit entre autres Dom Juan racontant la vie d’un personnage séducteur et libertin, ou l’Avare, montrant l’avarice d’Harpagon et son égoïsme finissant par se retrouver seul avec « sa cassette ».
L’évolution des personnages au cours de ces siècles nous montre déjà la capacité des écrivains à travers leur roman de dire ou de faire comprendre au public, sur le ton de la farce, de l’ironie, de la tragédie, comment est la société. Le lecteur peut s’identifier au personnage sans le choquer directement. Notamment la période entre le moyen âge et la renaissance est une première étape importante dans l’évolution intellectuelle.

Quand on arrive au 19ème siècle, moment où la révolution industrielle bat son plein, des auteurs plus engagés comme Zola, émerge ; dans Germinal où il évoque le travail des mineurs, leur révolte face à la bourgeoisie, ou dans L’assomoire où