Le travail

Sources : La philosophie de A à Z (ed. Hatier), Ceci n’est pas un manuel de philosophie (Charles Pépin), Philolog [ATTENTION : certains passages sont directement cités, je plagie… Si vous modifiez faites-le en dessous svp pour que ce soit visible à chaque fois =)]

Le travail est un invariant anthropologique des sociétés humaines, mais il prend des formes parfois très différentes. * La satisfaction des besoins : le travail n’est pas forcément rémunéré. Il consiste à transformer la nature (culture) en vue de satisfaire ses besoins, de produire des choses nécessaires à la vie. Il est puissance de création. Il est naturel dans le sens où nous sommes faits incomplets (la technique culturelle prolonge notre nature), et où nous avons un besoin inné de reconnaissance.
≠ Jeu, ≠ loisir, qui ont pour but l’amusement personnel, le plaisir, et qui sont désintéressées.
Pour Aristote et Hannah Arendt, distinction entre la theoria (spéculation) et la praxis (action). L’homme politique ne travaille pas, car il ne crée pas de biens. La finalité du travail est de créer des objets pour qu’ils soient consommés : il est répétitif, monotone et éphémère. C’est notre action la plus proche de l’animalité car elle répond à des besoins biologiques vitaux.

* Une malédiction ? Le travail est souvent pénible. Il apparait comme une lutte de l’homme contre la nature : il faut se fatiguer et se donner de la peine pour tirer d’elle des biens que la nature n’offre pas spontanément. Etymologiquement, tripalium est un instrument de contrainte du bétail : le travail apparait comme la dimension maudite de la condition humaine, d’autant plus qu’elle est nécessaire à la survie.
Genèse : « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » pour punir le péché originel.
Rousseau : nostalgie de l’Etat de nature où la nature se donne et où il n’y a qu’à prendre.
Ovide, les Métamorphoses : nostalgie de l’âge d’or : « per se dabat omnia tellus »
Hésiode, les travaux et les jours : le