Lecture linéaire l'automne, victor hugo
L’intimité ici, est la solitude. Grâce à cette diérèse initiale, cette intimité est mise à l’honneur, dans un cadre particulier qui est le romantisme, la mort est présente, champ lexical assez éloquent : « suaire », …afficher plus de contenu…
La beauté s’efface vers 17 : « Les mortes d'aujourd'hui furent jadis les belles. », la mort est toujours une menace de la vie. Le brin d’herbe vers 20 peut mourir : « Le brin d'herbe, et Dieu fait tressaillir le tombeau. Vers 18 : « Le ver luisant dans l'ombre erre avec son flambeau. », le ver luisant peut également mourir, raison de plus d’aimer et d’être aimé. Cette vision crépusculaire nous rappelle qu’Hugo se fait l’interprète de l’amour et de Dieu, veut par-là rendre l’amour encore plus présent que la mort. C’est ainsi que dans l’avant dernier quatrain, évocation intime de l’amour et de la mort. L’amour gagne par le nombre de référence. Il est toujours obligé de nous rappeler l’amour au vers 25 : « Aimez-vous! C’est le mois où les fraises sont mûres. », une impatience d’un hymne à l’amour. Même si la dualité vie-mort, lumière-obscurité. Les 3 derniers vers sont constitués d’un enjambement fluide (amplifie le