Les 35h
A travers cette étude de cas nous allons tenter de comprendre, loin des clivages politiques droite/gauche, la répercussion de la semaine des 35h en France sur l’activité économique du pays.
Pour réaliser ce sujet nous avons pris comme base un article intitulé « La semaine des 35 heures : Portrait d’une exception française ». Articles provenant de l'Observateur, magazine de l'OCDE, qui diffuse en français et en anglais des informations concises et qui fait autorité sur les grandes questions économiques et sociales à travers le monde.
Article que voici :
La semaine de 35 heures
Portrait d'une exception française
Martine Durand, John Martin, Anne Saint-Martin
Direction de l'emploi, du travail et des affaires sociales
L’idée selon laquelle la réduction du temps de travail pourrait faire partie intégrante du combat contre un chômage élevé est très controversée, notamment en Europe. C’est pourtant la principale ligne d’action qu’a retenue le gouvernement français dans le domaine de l’emploi au cours de la seconde moitié des années 1990.
L’entrée en vigueur de la loi sur les 35 heures en 2000 résulte d’un long processus qui a donné lieu à de vifs débats, notamment entre les associations patronales, les syndicats et les pouvoirs publics. Aucun autre pays de l’OCDE n’a choisi de suivre la voie française d’une loi sur la réduction du temps de travail, conçue comme une arme pour favoriser l’emploi et lutter contre le chômage.
Le débat sur la semaine de 35 heures n’est pas clos en France. Plusieurs aspects importants de cette législation viennent d’être allégés, et le récent rapport d’une commission parlementaire, qui propose de nouveaux assouplissements, a déclenché de nouvelles controverses.
Il n’est pas inutile de rappeler ici le contexte et les objectifs de la semaine de 35 heures. Ceux-ci remontent à 1996, lorsque la loi dite « Robien » a octroyé aux entreprises des incitations financières