Les animaux malades de la peste
Le thème principal retrouvé dans <<Les animaux malades de la peste>> est la justice et la culpabilité. L’écrivain fait ressortir les méthodes juridiques, les procès a tribunaux et la valeur de la justice tel que vécue par les gens en France au XVII siècle. La mise en scène de la fable semble un tribunal des animaux, où chacun doit se laver de tous soupçons << Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi>>(V.31). Les rôles se distribuent : Le lion, étant le roi, édicte la sentence, le renard fait office d’avocat de la défense, le loup rappelle un avocat général qui exécute la sentence (éditée par le roi) pour l’accusé rendu coupable. Tout au long de la fable, les lexiques de la justice <<Justice>> (V.32), <<Traits>>(V.19), <<Crime>>(V.58), <<Jugements>>(V.64), <<Cour>>(V.64) et de la culpabilité <<Coupable>> (V.18 et 33), <<Accuse>> (V.31), <<Jugé>>(V.57) sont développés et reviennent très souvent, ce qui laisse claire le thème dans le texte.
Dans la fable, le poète décrit la peste avec une idée de peur, mise en évidence par les rimes «La terreur/fureur» (V.1 et 2) et l’emploi répétitif du mot «mal» (V.1 et 2). Dans les vers 7, 8 et 9 font ressortir l’abattement général avec l’oxymore «mourante vie» v.8 ou encore «tous étaient frappés» v.7 «nul mets n’excitait leur envie» v.9. Contrairement à l’état initial, dans le nœud de la fable plusieurs discours rapportées s’y trouvent. Le discours(Direct) du lion comporte un champ lexical faisant référence au passé, à l’histoire et