Les colchiques
Ce poème met en scène un paysage bucolique et plein de charme. En effet, la beauté est mise en avant par l'utilisation du champ lexical du regard : « yeux », « paupières », « couleur de cerne et lilas ». A la beauté de ce cadre campagnard s'ajoute une ambiance de gaieté produite par un événement clé de l'automne : la rentrée des classes. Ces enfants animent bruyamment le pré en jouant de l'harmonica. Ils ne produisent probablement par une mélancolie harmonieuse mais simplement une succession de sons émis par leur harmonica. On imagine très bien ces enfants courant en propageant un bruit dans le pré au milieu des vaches. Ils sont le symbole évident de la gaieté, de la vie et de la joie de vivre. Ces écoliers se distraient à la sortie des classes en cueillant des colchiques. Cette ambiance euphorique se poursuit avec l'arrivée du « gardien de troupeau », dans la troisième strophe, qui « chante tout doucement » vers treize et qui apporte un moment de gaieté supplémentaire au texte.
Tous les élèmentys de cette partie montrent combien ce paysage est ambigu et mêle mêle deux notions opposées.
De plus, Apollinaire, dans ce poème, évoque l'amour malheureux à travers la fleur du colchique, belle mais vénéneuse, en la comparant à une femme.
Les colchiques sont au premier plan du décor. Cette fleur est aussi appelée « narcisse d'automne », c'est donc bel et bien une fleur de saison qu'Apollinaire a choisi pour embellir son pré mais aussi pour l'associer au visage de la femme; En effet, sa couleur mauve-lilas s'assimile aisément à sa « couleur de cerne » des yeux d'une femme. L'auteur a choisi comme symbole une fleur car cette plante suggère symboliquement la femme à