Les lettres philosophiques de voltaire, background historique et squelette narratif.
653 mots
3 pages
Voltaire est traumatisé par la bastonnade dont il est victime (chevalier de Rohan), il récuse alors les valeurs nobiliaires de la France, et part en Angleterre, en avril 1726, après des mois. Il est parti poète, il est revenu philosophe. Il était alors connu pour ses oeuvres tragiques et ses épopées. Il cherche à faire imprimer La Henriade en Angleterre. Il écrit à George 1er en automne 1725, il présente son ouvrage comme une incitation à la liberté et à la lumière. C'est pour trouver des valeurs qui sont déjà les siennes qu'il a décidé de partir en Angleterre, l'écrivain des Lumières se dessine déjà en lui. Il se trouve ruiné, dans un pays où il est, au début, isolé, et il tombe malade. Il se replie dans une colonie de réfugiés français, et va retrouver le marchand Falkener, qu'il avait rencontré en France. Ce marchand l'héberge et le finance. À Londres, il se fait de certaines relations, Sir Bolingbroke, rencontré aussi en France, lui a fait connaître nombres aspects de la philosophie anglaise. Il lui fait notamment découvrir Newton. Les anglais sont très curieux de l'arrivée d'étrangers, particulièrement de français, même si ils n'ont pas encore de réputation au delà de ses frontières. Culture des Lettres, des Arts, des disciplines de l'esprit, en Angleterre. Il se lie avec Pope, Young, Swift (Gulliver) ainsi que de nombreux savants, il va au théâtre, apprend beaucoup la langue. Il ne limite pas ces relations à ce beau monde là, il s'intéresse au milieu d'affaires, découvrant ainsi un monde de négociants, qui, contrairement à la France, n'est pas subalterne. Il voit dans les commerçants, l'un des parangons de la lutte pour la tolérance. En 1727, il peut retourner en France. La France, arriéré, archaïque, socialement bloquée. À partir des années 1730, le mot « philosophe » va se voir investi d'une charge militante. Un certain camp intellectuel, ceux qui croient au rationalisme, à l'intérêt commun.L'Angleterre est perçue comme une terre un peu violente, qui aime