Le modèle de la nature

Idée de nature désigne dans l’homme et dans le monde un élément commun, moteur de progrès.
Les Lumières : adhésion à la nature instaurée comme norme dans tous les domaines : le déisme est une « religion naturelle » ; la réflexion politique des Lumières notion de « droit naturel ».
L’esprit des Lumières se caractérise alors par un combat pour la nature dans tous les domaines.

Modèle scientifique :

Au siècle des Lumières, la science joue un rôle très important et est un modèle pour la philo : usage de la raison.
Au XVIIème siècle, utilisation de la méthode déductive Au XVIIIème, la science passe à une méthode inductive : c’est-à-dire qu’on commence par observer les phénomènes pour ensuite comprendre ce qu’il se passe.
Nouveau modèle scientifique qui s’impose progressivement à la pensée et à la philo.
Cf anecdote de la « dent d’or » dans Histoire des oracles, Fontenelle : Il vaut mieux commencer par s’assurer des faits.
Ne pas essayer de trouver des causes à des phénomènes que nous ne connaissons pas et dont l’existence même peut être incertaine En effet, croire que l’on sait nous éloigne encore plus de la vérité et de la connaissance. On cherche à établir des certitudes.
Au XVIIème, science fait déjà sa révolution mais au XVIIIème, vulgarisation scientifique : science devient une vraie passion voire une mode.
+ Progrès scientifique doit conduire au progrès matériel
+ Deux domaines particulièrement : géométrie et sciences expérimentales

Observation de la nature et sa description : La nature est donc le modèle et la matière même de la science.
Observation du réel et démarche expérimentale inductive.
Désormais on part des faits pour trouver les principes et non plus l’inverse.

Modèle religieux :

Critique des superstitions et des abus, de la perversion de la religion mais pas de remise en cause de ses fondements. Philosophes des Lumières sont croyants mais refusent les dogmes, l’idée de religion révélée.
Liberté