Les lumieres
1.. Dès la première moitié du XVIIIe siècle, surgissent partout en Europe des idées nouvelles qui, à travers la métaphore de la lumière évoquent le passage de l’obscurantisme à une pensée et une action libres, éclairées par la raison, qui est donnée en partage à tous les hommes de la terre.
6.. Déisme : croyance en un dieu unique, suprême, immanent, ordonnateur ou créateur de l'univers, mais qui, contrairement au théisme, n'interagit pas avec le monde et n'intervient pas dans la destinée des hommes. C'est une philosophie sans dogme, ni religion qui rejette toute révélation divine. Le déiste ressent Dieu de manière intuitive et ne cherche pas à se le représenter. Pour lui, la religion est souvent ramenée à la morale.
Le terme "déiste" est plutôt utilisé dans le langage théologique pour désigner de manière péjorative ou avec mépris ceux qui se disent croyants mais ignorent les prescriptions religieuses et ne pratiquent pas de culte.
Le déisme s'est développé chez les philosophes des XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre (Herbert von Cherbury, John Toland, Tindall, Thomas Woolston, Anthony Collins) et en France (Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Victo Hugo et même Robespierre avec le culte de l'Etre Suprême).
Pour Emmanuel Kant (1724-1804), le déisme est une théologie rationnelle transcendantale dans laquelle on pense "Dieu d'après des concepts purs et vides d'intuition, comme être premier et cause du monde".
11.. L’individu conquiert un nouvel espace, la quête du bonheur évince celle du salut.
12.. L’être humain est accepté tel qu’il est, et non tel qu’il devrait être. Or il est corps et esprit, passions et raison, sensualité et méditation
13.. L’amour entre amants, époux, ou parents et enfants, les plaisirs de la vie privée, la jouissance éprouvée devant l’art ou la nature acquièrent une dignité nouvelle.
La nouvelle place