Les nouvelles formes d’organisation du travail favorisent-elles la croissance economique
Depuis, afin d’améliorer les conditions de travail des ouvriers, les conditions d’achats des consommateurs et la garantie d’une meilleure qualité du produit, de nouvelles organisations du travail voient le jour. En effet après une crise comment retrouver le chemin d’une croissance économique forte ? La mise en place de nouveaux modes d’organisations du travail est apparue comme une solution possible.
Il s’agira donc de vérifier en quoi ces nouveaux modes d’organisation du travail peuvent constituer une possibilité de renouer avec la progression soutenue du volume de biens et de services à produire ?
Néanmoins il ne faut pas exclure le fait que le développement de la flexibilité et du toyotisme produisent aussi à des effets pervers quant à l’impact des nouvelles formes d’organisation du travail sur la croissance économique.
Nous verrons donc dans une première partie que les nouvelles formes d'organisation du travail peuvent être capables de favoriser la croissance économique. Puis dans une seconde parties que ce n’est pas toujours le cas.
Les modes d’organisation proposés dans les années 1970, ont eu pour objectif la réalisation d’économies d’échelle et la réduction des coûts contrairement aux modèles basés sur la division du travail qui devenaient contre-productifs car inadaptés aux variations de la demande mais aussi aux aspirations de la main d’œuvre. La division du travail qui consiste à spécialiser les travailleurs dans des étapes particulières du processus de production est le maitre mot dans