Les politiques économiques à l'épreuve de la crise.
2007-2010 Une seule crise Jean Hervé Lorenzi
Une crise inachevée
Les crisse qui se succèdent depuis 2007 nous laisse confus quand à l’avenir. « En réalité, plusieurs évolutions sont du domaine du prévisible. La crise est loin d’être finie comme le montrent l’insolvabilité croissante des ménages aux Etats-Unis ou en Espagne, la taille des déficits publics, le niveau de chômage…, et ceci implique que le scénario le plus probable est celui d’une croissance molle et durable dans les pays de l’OCDE »
Nous sommes toujours dans les dérèglements économiques qui ont précédé la crise des subprimes : insolvabilité des ménages américains, volatilité des prix des matières 1ères. Indicateur clé : Le bilan des banques centrales => BCE et Fed qui avaient respectivement en janvier 2007 => €900 milliards et $1 200 Milliards. Elles ont doublé « pour atteindre respectivement 1 971 milliards d’euros et 2 300 milliard de dollars.
« La crise risque de se prolonger car les banques, une fois leurs fonds propres reconstitués [grâce à la prise par les banques centrales des actifs pourris] devront apurer leur passifs auprès des banques centrales pour que l’activité reprenne. Or, ceci est la condition sine qua non à la reprise de la croissance vigoureuse »
La crise de l’économie réelle
Après la chute du mur de Berlin et la victoire du marché sur le socialisme et émergence du capitalisme mondial. « Les maîtres mots étaient tous rattachés à l’idée même du marché : dérégulation, déréglementation, financiarisation, mondialisation ». « Lorsqu’on regardera cette période, on s’apercevra que jamais le monde ne fut confronté à un tel transfert d’activité des pays de l’OCDE vers les pays émergents ». Les différents capitalismes ont eu du mal à coopérer, à trouver des lieux de négociations (FMI, Banque Mondiale, G8, OMC datent et sont inaptes à permettre un nouveau rapport de force). Exemple :