Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
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L'univers est un ensemble parfait. Il semble être constitué de la manière la plus précise, la plus juste. Et il contient des acteurs qui font de cet ensemble une entité : ce sont les êtres humains, les animaux et la nature. Or ces trois éléments ont une caractéristique commune – la sensibilité. Cette dernière est leur rapport au monde le plus rudimentaire, le plus précoce, le plus primaire. Elle est présente dès la création aussi bien de l'être humain que de l'animal. C'est par les sens que ces deux êtres font leurs premières expériences de ce que les entoure. Or cette expérience est dite sensible, elle est caractère par ses aspects de passivité et de réceptivité. Mais ce qui est particulier chez l'être humain c'est sa capacité de « connaitre » qui engendre en lui une « connaissance ». Une question se pose alors : est ce que les sens sont suffisants pour lui fournir toutes ses connaissances? Ne relève-t-ils pas d'autres capacités de l'esprit dans l'action de connaître tel que l'entendement, la raison, l'intelligence? Est-elle l'acteur majeur de l'acquisition de nos connaissances? Dans quelles conditions les sens apportent des connaissances?
En effet la « connaissance » est avant tout un élément de notre langage. En l'entendant différentes images nous apparaissent dans l'esprit. Par le mot connaissance nous comprenons ce dont nous « avons connaissance », ce dont nous avons un savoir quelconque. Et là la manière avec laquelle on a connu une chose n'est pas tellement importante. D'autre part le mot « sens » renvoie directement à la « sensibilité » qui est une des plus évidentes capacités de l'Homme. De sa part cette sensibilité a de divers aspects.
En fait on a cinq sens essentiels – la vue, l'odorat, le toucher, l'ouïe et le goût. Par ces sens certes nous acquérons des connaissances, principalement par le « oui-dire », c'est à dire par la culture, l'éducation, l'enseignement et la conversation.