scarla miguez
LUXE ET PLAISIR
Nous avons tous une notion commune de ce qu’est le luxe, sans réellement pouvoir le définir. D’abord, on pense principalement à l’industrie de luxe : la haute couture, la mode, les parfums, l’art. Ensuite nous pensons au faste, à l’abondance, l’excès même, la débauche et la luxure. Tous ces mots se réfèrent à la consommation excessive de biens non nécessaires, de plaisirs matériels infinis, à la jouissance permanente. Cependant, on parle aussi de « s’offrir le …afficher plus de contenu…

Il était une forme de cérémonie qui avait lieu dans certaines communautés Amérindiennes, du Pacifique et de l’Inde. Elle consiste en la réunion de plusieurs parties d’une tribu (souvent très riche) et l’échange de tous ce qu’il est possible d’échanger : objets, immeuble, mais « avant tout des politesses, des festins, des rites, des services militaires, des femmes, des enfants, des danses, des fêtes, des foires » etc. Les deux tribus rivalisent de richesse, en rendant beaucoup plus que ce qui leur a été donné, et cela sans fin, pouvant aller jusqu’à mettre le feu à leurs biens les plus précieux pour le spectacle et la démonstration de leur prestige. Car ce sont les chefs qui sont en charge de …afficher plus de contenu…

Cette satisfaction est caractérisée par le fait qu’elle est complètement désintéressée, et cela fait que l’on ne cherchera pas à l’acquérir, à se l’approprier, puisque son existence nous est indifférente. Le plaisir qu’il nous apporte est totalement subjectif, et ne peut donc être sujet à des comparaisons entre individus. Enfin, on ne peut l’attendre, le désirer, le convoiter comme on convoite un objet, car il n’a pas de fins en dehors du sentiment qu’il nous procure, qui lui, est imprévisible. Ce plaisir n’est donc pas un luxe dans le sens où on l’entend habituellement, c’est-à-dire comme quelque chose que l’on pourrait consommer, mais se définit tout de même comme tel par sa rareté. En effet, les moments de