Marche financiere international
1 Une politique protectionniste peut initialement avoir pour but de diminuer le taux de chômage au Canada à court terme. Vrai, c’est habituellement l’objectif des politiciens, mais l’effet du protectionnisme sera probablement faible voir nul (ou même néfaste) à long terme. Donc ce n’est pas une très bonne idée. Normalement si le taux d'intérêt canadien est plus élevé que le taux américain, le dollar canadien va se déprécier par rapport au dollar US. Faux, comme le taux d’intérêt canadien sera relativement plus élevé, à cause de la mobilité des capitaux financiers, la demande pour les titres canadiens devrait augmenter, ce qui de fait fera augmenter la demande de dollars canadiens (si l’on veut obtenir des titres canadiens on doit avoir des dollars canadiens) et ainsi augmenter le taux de change nominal du dollar canadien (appréciation du $CAN). Si on augmente les tarifs sur les importations, le dollar va se déprécier. Faux, initialement la demande nette de $CAN pour fin d’exportation nette sera augmentée puisque les importations seront contraintes et diminuées initialement IM↓, les exportations nettes subiront ainsi des pressions à la hausse (EX – IM↓)=XN↑ et cela fera augmenter le taux de change nominal e et réel E. L’appréciation du $CAN qui se produira très rapidement entraînera des pressions pour diminuer les exportations et augmenter les importations, le tout faisant en sorte que les XN restent inchangées à moyen terme. Ceteris paribus. Une exportation de TV japonaises implique un débit (-) dans la balance des paiements canadienne. Vrai, les japonais qui exportent des téléviseurs au Canada implique un paiement des canadiens, c’est donc un débit (-), une sortie de fonds dans la balance des paiements canadiennes que l’on enregistre aux importations. Par contre, du côté japonais on enregistrerait un crédit (+) dans la balance des paiements