Marketing et politique de communication
Trois méthodes d'approche des publics
Le rapport au public constitue un enjeu de plus en plus important lorsque l’on sait que les bibliothèques sont à l’aube de révolutions technologiques. La généralisation d’Internet et le fait que l’information puisse être désormais obtenue dans des lieux de plus en plus différenciés impliquent que les bibliothèques doivent encore plus qu’hier réfléchir à leur avenir et mieux intégrer les publics dans leurs projets.
Certes, la prise en compte de ces publics se fait en partie par les échanges plus ou moins informels entre les professionnels et les usagers, mais il n’est pas sûr que la réflexion, et les demandes de quelques-uns (en général les plus concernés) correspondent à la demande de l’ensemble des fréquentants. En effet, l’intérêt général ne se résume pas toujours à la somme des intérêts particuliers exprimés. La recherche d’informations sociologiques devient dans ce contexte une nécessité particulièrement prégnante.
L’analyse sociologique, de satisfaction et des attentes, se révèle de plus en plus utile pour préparer une offre en adéquation avec les pratiques du public. Cependant, cela ne signifie pas qu’il faille constituer son offre culturelle en fonction des demandes directes, tentation à éviter absolument. Il faut en revanche en tenir compte pour constituer une offre qui ait un effet pédagogique, c’est-à-dire qui puisse faire évoluer les pratiques sans exclure une partie des publics.
C’est à partir de cette posture que l’on peut affirmer que les méthodes de recherche d’information et leur analyse deviennent un outil efficace pour préparer les bibliothèques de demain. Dans ce cadre, les sciences sociales mettent à disposition trois types d’études qui correspondent chacune à des types de questionnement et apportent des réponses différentes : * les études quantitatives (les sondages), * les études qualitatives, * l’observation