Maximilien marie isidore de robespierre
I. LA FORMATION ET L’ENTRÉE EN POLITIQUE.
Fils de François de Robespierre et de Jacqueline Marguerite Carraut née en 1758 à Arras, décédée le 16 juillet 1794 à Paris. Il était l’aîné d’une famille de quatre enfants : il avait un frère Augustin Robespierre et deux sœurs Charlotte Robespierre et Henriette Robespierre. Sa famille paternelle était de bourgeoisie, ses grands-parents maternels étaient simples brasseurs à Arras. Il fit de brillantes études au collège Louis le Grand où il eut pour condisciples Camille Desmoulins et Louis-Marie Stanislas Fréron, il exerça d’abord la fonction d’avocat au barreau d'Arras, comme son père et son grand-père. Imprégné des idées des philosophes du XVIIIe siècle, notamment de Rousseau, il participa à la vie politique dans sa province, puis ensuite à Paris comme député du Tiers état pour l’Artois aux États généraux de 1789, ensuite à l’Assemblée constituante où il fut l’un des rares défenseurs du suffrage universel et de l'égalité des droits. Il y prononça un discours pour l’abolition de la peine de mort, resté célèbre. Membre du Club des jacobins, il en était le principal animateur, partisan d’une démocratie intégrale, tout en restant favorable à une monarchie absolue et droit divin. Il participa à l’élaboration de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ainsi qu’à la première constitution française en 1791. On lui donne le surnom d’Incorruptible,