Merimee Carmen
Résumé
Une nouvelle, deux à trois narrateurs. Le premier est assimilable à un Mérimée fictif, le second est don José la veille de son exécution. Le dernier est un mélange du premier et du vrai Mérimée qui nous offre un dernier chapitre plus scientifique sur les gitans et nous apporte des clés supplémentaires contre le racisme de l’époque et la notion de liberté. Il coupe net avec la montée d’adrénaline finale et peut apporter déception, mais ce chapitre est essentiel pour confirmer l’érudition de Mérimée et sa volonté de faire comprendre que la liberté ne se trouve pas forcément dans les pays dits civilisés.
Un narrateur innocent et vierge de toute discrimination raciale sur le monde visite l’Espagne. Sur son chemin, il rencontre un bandit connu pour ses meurtres et ses vols, don José. C’est le guide du narrateur qui va le dénoncer, mais le narrateur réussira à le faire s’échapper de l’auberge avant l’arrivée des soldats. Notre voyageur rencontre plus tard Carmen qui lui lit l’avenir et lui vole sa montre. On la lui rend quelques mois plus tard, le jour où il retrouve don José en prison, prêt à être pendu le lendemain.
Don José raconte son histoire d’amour avec Carmen et sa vie picaresque à ce premier narrateur. Il voit en lui son égal et nous ouvre les portes de son cœur alors même qu’il avait été dépeint comme une bête affreuse juste auparavant.
Mon avis
Tout a déjà été dit en