MME BOVARY
Madame Bovary est un roman éponyme écrit par Gustave Flaubert en 1857. Le roman Madame Bovary a pour sous- titre « Mœurs de province ». Par le biais de son personnage et de son roman Flaubert va dépeindre la société provinciale comme une société banale et ennuyeuse. Il utilise un narrateur observateur qui décrit minutieusement la vie et les sensations insignifiantes de la campagne afin d’exprimer le réalisme. Seul Emma qui deviendra un personnage littéraire ressent une insatisfaction de l’écart entre un idéal et la réalité, partagée entre le réalisme et le romantisme.
Ce roman réaliste est considéré comme un des romans les plus influents de tout le temps et qu’il a même commencé l’écriture moderne. Madame Bovary fait scandale à sa sortie. L'œuvre subira un procès pour immoralité. Flaubert sera relaxé.
Le passage étudié se situe au chapitre 12 de la seconde partie. Dans un premier temps nous verrons comment Emma se métamorphose lorsque son amant lui rend visite, puis dans un deuxième temps, nous analyserons le regard ironique du narrateur.
LA MÉTAMORPHOSE D’EMMA
La forme emphatique de départ « C’était pour lui qu’ » met l’accent sur les raisons de la métamorphose d’Emma. En effet, le pronom personnel « lui » ne fait aucun doute quant à l’identité de cet amant, Rodolphe. Son souci de lui plaire est illustré par le soin qu’elle prend à préparer son intérieur, à l’instar d’elle-même « elle emplissait de roses ses deux grands vases de verre bleu » et « se limait les ongles avec un soin de ciseleur […] il n’y avait jamais assez de cold-cream ». La proposition subordonnée conjonctive nous renseigne sans équivoque quant aux raisons d’un tel chamboulement : c’est parce qu’il doit venir qu’Emma procède à toutes ces transformations « Quand il devait venir ». L’imparfait a ici une valeur de répétition, renforcée par « tous les jours » : ce n’est donc par la première visite que « le prince » fait à sa « courtisane ». De fait, on